Un r¨ºve ¨¦trange...
Si Ming Lin 2011.8

¡¡¡¡Assise pr¨¨s de la fen¨ºtre, le menton appuy¨¦ sur ma main, le regard perdu dans les vagues, je me suis mise ¨¤ observer les fourmis. Je n¡¯arrivait toujours pas ¨¤ chsser ce r¨ºve si ¨¦trange de ma t¨ºte. Dans mon r¨ºve, j¡¯ai rencontr¨¦ une personne. Je ne pouvais pas la distiguer, mais j¡¯ai vu une paire d¡¯aile immense. C¡¯est alors qu¡¯elle me dit de sa voix cristalline :<< Tu disposes de trois voeux, mais attention, utilise les sagement.>> Je n¡¯ai pas pu lui parler car avant m¨ºme de pouvoir dire un mot, je me suis r¨¦veill¨¦e en sursaut. Cest alors qu¡¯une voix famili¨¨re me tira de mes pens¨¦es.

¡¡¡¡- Ch¨¦rie, peux-tu aller faire une course? On n¡¯a plus de beurre.

¡¡¡¡- D¡¯accord maman!

¡¡¡¡Je mis ma veste et je sortis. En sortant de l¡¯¨¦picerie, j¡¯ai aper?u un jeune gar?on qui grelottait de froid. Seul un papier de journal le couvait. ¨¤ mi-chemin, j¡¯ai vu un blanc qui battait et traitait un noir. Ce dernier ¨¦tait couvert de blessures et arrivait ¨¤ peine ¨¤ se tenir debout. Rendu chez moi, j¡¯ai ouvert la t¨¦l¨¦vision et j¡¯ai vu un reportage sur la Somalie. Des milliers d¡¯enfants somaliens meurent de faim alors que nous, on gaspille de la nourriture. Et au journal, il rendait hommage aux soldats victimes de la guerre en Afghanistan et du r¨¦chauffement climatique qui cause la fonte des glaciers. D¨¦gout¨¦e, je me rendis dans ma chambre. Je me suis dit que tout va finir pas s¡¯arranger tout seul. Mais au fond de moi, je sais que si on ne fait rien, que personne n¡¯intervienne, ?a va devenir de pire en pire. C¡¯est alors que mon regard se posa sur les fourmis pr¨¨s de ma fen¨ºtre. Je les admirais car ils sont solidaires envers leur compagnons. Chacun veut faire sa part au sein de la colonie et pour eux, chaque individu est essentiel. Alors, pourquoi les humains ne peuvent-ils pas travailler ensemble pour construire un monde meilleur? ¨¦puis¨¦e, je me jetais sur mon lit et je fermais mes paupi¨¨res. Dans mon sommeil, je revais encore ¨¤ la personne ail¨¦e.

¡¡¡¡- As-tu d¨¦cid¨¦ de tes trois voeux?demanda-t-elle.

¡¡¡¡- Oui. Tout d¡¯abord, je souhaite qu¡¯il n¡¯y ait plus de guerre au monde. Puis, je veux que les riches aident les pauvres et que tout le monde soit solidaire. Et finalement, j¡¯aimerais que tout le monde fasse sa part pour prot¨¦ger la Terre, r¨¦pondis-je.

¡¡¡¡- Tes d¨¦sirs seront exauc¨¦s. Grace ¨¤ toi, le monde deviendra meilleur, dit-elle en souriant.

¡¡¡¡Je lui rendis le sourire puis brusquement, je me r¨¦veillai. C¡¯¨¦tait ma m¨¨re qui m¡¯appelait pour le souper. Je descendis joyeusement en fredonnant ma chanson pr¨¦f¨¦r¨¦e.

¡¡¡¡- C¡¯est la premi¨¨re fois que je te voie aussi contente. Tu as rencontr¨¦ un ange ou quoi?demanda ma m¨¨re.

¡¡¡¡- En quelque sorte oui!

¡¡¡¡Fin