Assise près de la fenêtre, le menton appuyé sur ma main, le regard perdu dans les vagues, je me suis mise à observer les fourmis. Je n’arrivait toujours pas à chsser ce rêve si étrange de ma tête. Dans mon rêve, j’ai rencontré une personne. Je ne pouvais pas la distiguer, mais j’ai vu une paire d’aile immense. C’est alors qu’elle me dit de sa voix cristalline :<< Tu disposes de trois voeux, mais attention, utilise les sagement.>> Je n’ai pas pu lui parler car avant même de pouvoir dire un mot, je me suis réveillée en sursaut. Cest alors qu’une voix familière me tira de mes pensées.

　　- Chérie, peux-tu aller faire une course? On n’a plus de beurre.

　　- D’accord maman!

　　Je mis ma veste et je sortis. En sortant de l’épicerie, j’ai aper?u un jeune gar?on qui grelottait de froid. Seul un papier de journal le couvait. à mi-chemin, j’ai vu un blanc qui battait et traitait un noir. Ce dernier était couvert de blessures et arrivait à peine à se tenir debout. Rendu chez moi, j’ai ouvert la télévision et j’ai vu un reportage sur la Somalie. Des milliers d’enfants somaliens meurent de faim alors que nous, on gaspille de la nourriture. Et au journal, il rendait hommage aux soldats victimes de la guerre en Afghanistan et du réchauffement climatique qui cause la fonte des glaciers. Dégoutée, je me rendis dans ma chambre. Je me suis dit que tout va finir pas s’arranger tout seul. Mais au fond de moi, je sais que si on ne fait rien, que personne n’intervienne, ?a va devenir de pire en pire. C’est alors que mon regard se posa sur les fourmis près de ma fenêtre. Je les admirais car ils sont solidaires envers leur compagnons. Chacun veut faire sa part au sein de la colonie et pour eux, chaque individu est essentiel. Alors, pourquoi les humains ne peuvent-ils pas travailler ensemble pour construire un monde meilleur? épuisée, je me jetais sur mon lit et je fermais mes paupières. Dans mon sommeil, je revais encore à la personne ailée.

　　- As-tu décidé de tes trois voeux?demanda-t-elle.

　　- Oui. Tout d’abord, je souhaite qu’il n’y ait plus de guerre au monde. Puis, je veux que les riches aident les pauvres et que tout le monde soit solidaire. Et finalement, j’aimerais que tout le monde fasse sa part pour protéger la Terre, répondis-je.

　　- Tes désirs seront exaucés. Grace à toi, le monde deviendra meilleur, dit-elle en souriant.

　　Je lui rendis le sourire puis brusquement, je me réveillai. C’était ma mère qui m’appelait pour le souper. Je descendis joyeusement en fredonnant ma chanson préférée.

　　- C’est la première fois que je te voie aussi contente. Tu as rencontré un ange ou quoi?demanda ma mère.

　　- En quelque sorte oui!

　　Fin